mardi 9 février 2010

La retraite 1998-aujourd'hui

Les 90 ans du SCO. Gallina, Rigaud, Mouilleron, Guillou.

Après la vente du magasin, ma compagne pouvant prétendre prendre sa retraite de fonctionnaire, mais ne désirant pas la prendre sur Limoges, nous décidons de venir nous installer à La Rochelle, ville d'où je suis originaire.

Nous nous sommes mis au bridge et j'ai continué le golf que je pratiquais à Limoges, par contre les matches de foot avec les anciens, ce fut plus difficile car les seuls anciens du foot jouaient sur l'Ile de Ré et donc j'ai joué une année seulement. Mais entre le bridge, le tennis et le golf, plus l'aménagement de notre maison, j'avais de quoi m'occuper. Un regret rétroactif, c'est de ne pas m'être investi dans l'école de foot de La Rochelle.

Après m'être blessé au tennis et ne voulant pas rester inactif, j'ai fait un peu de vélo et c'est la que le virus m'est tombé dessus...

A l'attaque dans les Pyrénées !

Stade Malherbe de Caen 1973-1979

Saison 1973-74


Le Red Star ne souhaite pas renouveler mon contrat, de joueur ou dans le staff technique ; Je me serais bien vu comme adjoint de José Farias avec qui je m'entendais trés bien, mais à quel salaire ?

Lunel, Guillemond, Moullinet, Gouverneur, Bandzolek, Mouilleron.
Guesdon, Argentin, Pottier, Guilhem, Champion.

L'opportunité se présente avec le Stade Malherbe qui vient de descendre de seconde division et qui évolue en CFA. Il m'offre un salaire égal à celui du Red Star et la possibilité de succéder, à la fin de saison, à Emile Rumelhart en fin de contrat.

Les résultats n'étant pas à la hauteur des espérances du club, on me propose de prendre en charge l'équipe première, Rumelhart restant l'entraîneur du club jusqu'à la fin de la saison.

Nous terminons la saison sans pouvoir accéder à la montée et en plus, je suis victime d'une hernie discale et je suis obligé de me faire opérer.

Douville sur le départ d'une grande saison 74-75.
Champion du groupe Ouest et montée en seconde Division.

Saison 1974-75


Le Club tient ses engagements et je signe un contrat d'entraîneur pour une année avec montée impérative pour que mon contrat puisse être prolongé. Deux très bons joueurs viennent renforcer notre effectif : Eric Lhoste et Jean-Paul Bouffandeau. Nous finissons premier du Groupe Ouest et remontons en seconde division. Je joue quelques matches pour pallier aux absences au milieu ou en défense.

Saison 1975-76


Pierre Bourdel m'avait parlé d'un certain Antic dont le SCO ne souhaitait pas renouveler le contrat. Il m'avait dit : "Tu verras son pied gauche, c'est comme une main". Allez... Banco ! Le club fait un effort financier et nous l'engageons et, avec lui en appoint, Daniel Solas qui était libre de tout contrat et que je connaissais pour l'avoir cotoyé sur les terrains.

Kiné, Mouilleron et le président Gosselin.

Début de saison poussif. En plus, lors du déplacement à Dunkerque, mon milieu défensif Yannick Carreau se marie et hop je reprend du service et nous allons gagner à Dunkerque 1 à 0. Ce fut l'élément déclencheur. Le match suivant, je me suis effacé avec le retour de mon jeune marié et nous battons Sedan 5 à 0. Nous avions en seconde division le statut d'amateur et nous nous entraînions en dehors du travail quelquefois le matin à 6h30 à la méthode Sedanaise de Dugauguez.

Nous terminons la saison derrière Rennes et Laval qui accèdent à la 1e Division.

Ces résultats, nous le devons en grande partie à Bojko Antic (l'ancien du SCO) qui nous a fait une saison exceptionnelle.

Equipe en 2e Division, meilleure équipe amateur francaise.
Debouts : Chau, Solas, Lefevre, Ilbert, Lunel, Moulinet, Bandzolek, Douville, Mouilleron. Accroupis : Antic, Jeannette, Bouffandeau, Jacobs, Lhoste, Pottier, Tranchant. Absents : Marie, Carreau.

Pour l'anecdote, nous avions dans notre poule Noeux-les-Mines qui avait comme entraîneur un certain Gérard Houiller...

France Foot nous nomme meilleure équipe amateur française.

Après d'aussi bon résultats, le club me propose un contrat de trois ans... et c'est à partir de là que les choses ont commencé à se gâter !

Saison 76-77


Bojko Antic ne refait pas la même saison et nous réussissons à nous maintenir en seconde division qu'à la dernière journée contre Lorient, le vaincu de ce match descendant en CFA. Pour la petite histoire, l'entraîneur est Louis Hon que j'ai eu la fameuse année de deuxiéme division au SCO.

Saison 77-78


Le départ d'Antic, un mauvais recrutement, le début de saison joué à Bayeux pour cause de réfection de notre terrain de Venoix et c'est l'année de la descente.

Saison 78-79


Dernière saison de mon contrat. Objectif : la remontée en seconde division qui échouera.

Je prend la décision de ne plus faire d'entraîneur ma profession principale.

SCO d'Angers 1964-71

Le SCO, en fin de saison, m'avait demandé de faire un match amical à Angers contre l'équipe chinoise de Hong-Kong. Je suis parti le matin pour Angers avec ma "dauphine" et j'ai joué le soir un match super et je me rappelle surtout d'un but :

Dégagement de Robert Devis et je suis à la reception, reprise de volée et but. Je crois que c'est le plus beau but que j'ai marqué pendant ma carrière et après ça, le SCO ne pouvait pas faire autrement que de m'engager ! J'étais tellement heureux que je suis rentré aussitôt à Limoges pour le dire à ma copine qui est d'ailleurs devenue la mère de ma fille. C'est resté un de mes souvenirs forts.

Saison 1964-65


Strasbourg - SCO en 65. Je plante le but du match.

Ma premiére saison 64-65 restera un souvenir mitigé d'abord par les résultats qui ne seront pas brillants. Nous sommes trois avant-centres et nous jouons alternativement : Sansonneti, Tulik et moi-même sans qu'il y en ait un qui s'impose.

A cinq matches de la fin, je suis l'avant centre, je marque et nous gagnons 1 à 0 devant le Stade Français, match suivant victoire à Strasbourg qui joue le titre, victoire 1 à 0 et je marque et trois autres victoires les trois matches suivants et je remarque. Nous gagnons les matches suivants, et non seulement nous ne descendons pas mais nous évitons les barrages aussi.

Saison 1965-66


Bilan : milieu de tableau. Après la bonne fin de saison, je commence avant centre mais lors d'un match contre St-Etienne, Robert Lacoste qui est passé entraîneur me fait permuter avec J.P. Dogliani et je passe à la mi-temps milieu de terrain. Bon, ça se passera bien et c'est comme ça que je suis descendu d'un cran.

Par la suite Zénier s'est blessé et je suis redescendu d'un autre cran : milieu defensif.

On a fini en milieu de tableau.

Saison 1966-67


Arrivée de Margottin, le petit diablotin et de Claude Dubaele. Avec Michel Stiévenard l'ancien, nous avions une attaque canon. Meilleur classement de tous les temps du SCO Angers : 3ème.

En ce qui me concerne, je fais une super saison et je finis premier aux étoiles de France Football comme arrière central et 10ème au classement général et meilleur Angevin. Aprés mon premier match à Nîmes, on m'aurait dit ça... Comme quoi, il faut y croire.

Classement étoiles France Foot.

Saison 67-68


A ne rien comprendre :

Le club se renforce du meilleur ailier gauche du moment en la personne d'Yvan Roy et nous descendons. Il est vrai que nous avons eu beaucoup de blessés dans la saison.

Ça se joue à la derniére journée, un petit but au goal avérage.

Edwige, Prandin, Deloffre, Poli, Stievenard, Guillou, Roy, Bourdel.
Perreau, Gallina, Mouilleron, Chlosta.

Saison 1968-69


Avec la même équipe mais sans trop de blessés, nous remontons avec 12 pts d'avance, le record de tous les temps de buts marqués en seconde Division et une demi-finale de Coupe contre Marseille perdue aux prolongations à Marseille.

Saison 1969-70


Première partie du tableau.

Saison 1970-71


Sixième du classement et dernière saison au SCO pour moi.

Epilogue


Moments forts de ces sept ans à Angers :

Je ne dirais pas les copains car dans tous les clubs que j'ai faits comme joueur, l'ambiance a toujours été super.

- Mon but à mon match d'essai.
- Voyage au Zaïre.
- Voyage en Pologne derrière le rideau de fer.
- Nos cours du soir de comptabilité.
- Les péripéties de la seule grève du foot pro.
- Les baskets de Guillou.
- Les citations de M. Abel Doizé.
- Le coup de la coupe de Champagne dans les vestiaires avec Thierry Roland.
- La descente évitée en 1964-65.
- Comment je suis passé de devant à défenseur.

J'ai encore des trucs à raconter :

- Comment je suis parti du SCO au Red Star après un accident.
- Comment j'ai perçu mes entraîneurs.
- Comment j'ai vu les joueurs, les dirigeants, le public, les journalistes.

Si je savais écrire, je pourrais en faire un livre, mais qui ça pourrait intéresser à part la famille et les amis ? Et encore, je n'en suis pas sûr, mais mes souvenirs se suffisent à eux-mêmes.

Si mes histoires vous intéressent, eh bien, mettez un petit commentaire et je ferai marcher la machine aux souvenirs.

FC Limoges, mon 1er club pro

En fin de saison 1959-60, je fais des matches amicaux avec le FC Limoges puis le 1er Juillet 1960, départ à l'armée. Bien sûr, mon arrivée tardive à Limoges m'empéche d'aller au Bataillon de Joinville. Le club me pistonne pour que je sois muté à Montluçon pendant 12 mois.

Militaire à Montluçon.

Je joue avec l'équipe militaire mais je m'entraîne très peu, juste quelques matches en CFA.

Vers le mois d'octobre, le LFC pro vient faire un match amical contre l'équipe de CFA de Montluçon et évidemment ils me font jouer et je marque trois buts. Le dimanche suivant, l'équipe n'allant pas très bien, Flamion (l'entraîneur) me fait jouer ailier gauche à Nîmes. Surtout à gauche alors que je me sers de ce pied juste pour monter dans l'autobus ! C'est mon premier match en première division et après ce match, j'ai pensé sincérement que le foot pro n'était pas fait pour moi. J'ai fini ma saison en jouant très peu de matches.
L'Algérie:

http://www.dailymotion.com/video/x8w8zk_...

En Juin 61, départ en Algérie. Je suis muté à La Sénia prés d'Oran et un club de division d'honneur d'Oran me sollicite avec un camarade de mon unité, ce qui nous permet d'avoir de l'argent de poche et un pied à terre à Oran. Malheureusement, les événements feront qu'en Janvier 62, toutes les manifestations sont interdites. Fini le foot jusqu'en octobre 62.

1/4 de finaliste de la coupe de France.
Medhébi, Maurelet, Ahmed, Ferry, Delcampe, Kowalski.
Mouilleron, Nouredine, Lafond, Boucher.

Le Limoges FC est descendu en seconde division et c'est à partir de là que je ferais vraiment ma carrière pro. Saison 62-63 dans la première partie du classement en seconde division et 1/4 de finale de la coupe de France à Bordeaux contre Reims perdu 4-3 après prolongation.

Barret, Chatard, Ferry, Meinie, Médhebi, Lafond, Tholon, Blondel, Bochet, Mouilleron.

La saison suivante, saison moyenne mais départ de Hamed et de Bako Touré au FC Nantes ce qui me permet de jouer avant-centre et de marquer des buts. Le FC Limoges me transfère au SCO Angers en fin de saison.

dimanche 7 février 2010

1950-60, mes débuts foot à La Rochelle

Entente Sportive Rochelaise


L'équipe de foot du collège.

Jacques Mouilleron.

Quand j'étais adolescent, ma maman tenait à ce que je sois louvetot, puis scout et moi, je voulais absolument faire du foot. Donc, le jeudi, lorsque je partais de la maison, j'avais ma tenue de scout et hop je mettais le béret et le foulard dans mon sac et j'allais au stade de foot... Voilà mes débuts de footballeur. Les choses par la suite se sont arrangées. Papa était un spectateur acharné du club de l'Entente Sortive Rochelaise.

Mouilleron à 15 ans.

Jacques Mouilleron.

Jacques Mouilleron et son copain Jean-Claude Chaumeton.

Je passais mes journées a jouer au foot. Je sortais de l'école : foot. Après les matches de jeunes, je repartais jouer sur la place de Saint-Maurice, c'était du non stop.

Dès que je suis passé dans la catégorie cadets, le club me fait faire un double surclassement pour jouer dans l'équipe première qui évoluait en Promotion d'Honneur.

Vainqueur de Nantes en Coupe Gambardella.

Equipe sénior de Charente Maritime 1960.

Cadet première année, je jouais en coupe Gambardella avec les juniors. Nous avions éliminé le FC Nantes en 16e de finale et nous avons perdu contre le SCO d'Angers en 8e de finale.

L'équipe première de La Rochelle est descendue en Première Division de district... La honte pour une ville comme La Rochelle. Mais à quelque chose, malheur est bon et une nouvelle équipe de dirigeants s'est mise en place. Ils ont fait venir Paul Jurilli qui a donné un nouvel élan au club. Deux montées de suite et un autre quart de finale en Gambardella ci-dessous.

1/4 de finaliste contre Aix en Provence à Bordeaux.
Girard, Debert, Mouilleron, Lacroix, Gandouet, Barreau M., Jacques, Jurilli.
Bouchet, Bonneau, Drapeau, Rangolle, Moreau.

Loiseau, Barreau Michel, Chaumeton, ?, Jurilli, Macaud.
Sicateau, Quéquiner, Mouilleron, Barreau Gilles, Gléjean.

Nous nous entraînions à la lumière des phares de voitures ou entre midi et deux heures.

Paul Jurilli est certainement l'entraîneur qui m'a le plus impressionné de toute ma carrière, il est vrai que je manque d'objectivité car je lui dois ma carrière professionnelle de foot.

A 18 ans, il m'a envoyé avec Gilles Barraud faire un stage au Racing de Paris et nous avons cotoyé les Ujlaki, Senac, Grillet, Marche, etc, et un certain Carnus faisait parti des stagiaires ; il n'a d'ailleurs pas été retenu, ça ne l'a pas empêché de devenir international.

Avec La Rochelle, nous sommes montés deux saisons de suite.

A dix neuf ans, Jurilli toujours m'envoie à Limoges faire un stage et là, j'attire l'attention de ce club, et en même temps je suis sélectionné du Centre Ouest. Deux autres clubs me demandent : le RC Lens et St Etienne, mais Limoges est bien classé en premiére division et j'ai une copine à La Rochelle et je ne tiens pas à m'éloigner de La Rochelle. Donc je signe au FC Limoges fin saison 1959-60.

Le Limoges FC me fait faire les matches amicaux de fin de saison avec les Paul Sauvage, François Remetter, etc. Nous allons même faire un match en Algérie à Bône et je suis fortement impressionné par le dispositif militaire et d'ailleurs j'y reviendrai quelques mois plus tard comme soldat.

Balsa, Glaize, Macaud, Jurilli, Mouilleron, Designe, Pierre Salviac (chroniqueur rugby) et Ollivaud.